Mohamed, qui reconnaît les faits, a déjà été condamné trois fois, notamment pour des stups. Son avocat plaide « qu’il n’a rien volé. Il est parti dès le déclenchement de l’alarme. Il n’est pas un cambrioleur habituel ».
Abdelnour avoue également sa participation. Son casier est vierge, mais il va bientôt devoir répondre de faits de tentative de vol. Son conseil le décrit comme « un suiveur, qui a besoin d’être encadré. Même s’il doit comparaître en 2016, il est pour l’heure présumé innocent ».
Le dernier larron, Ayoub, n’en démord pas. « Je n’y étais pas. Je suis en formation, je gagne l’argent dont j’ai besoin ». Que faisait-il avec les autres prévenus ? « J’ai pris le dernier bus pour rentrer chez moi ». À son casier, deux mentions. Pour des vols. « Ces condamnations datent de 2012, relève son avocate. Aujourd’hui, il est en formation professionnelle. Et la télésurveillance dit qu’il n’y a que deux personnes dans la maison ».